Mon GR20 en 6 jours

Mon GR20 en 6 jours

J-1 avant le depart

13h30, arrivé à Bastia. Je me rends compte que je ne suis en fait pas à Bastia, mais à Borgue, une petite ville au sud de Bastia. Car l’aéroport de Bastia n’est pas à Bastia, logique. Deuxième contre temps, je me rends compte qu’il n’y a pas de navette vers Calenzana. Je m'essaye donc au stop. Sans succès je regarde si il n’y a vraiment pas de transport public vers Calenzana, le départ du GR. Cela me paraît étonnant. Je trouve alors un train, il passe vers 17h en gare de Borgue pour une arrivée vers 21h. Parfait ! Le voyage est magnifique, le chemin de fer passe à travers les montagnes ou des vaches sauvages se baladent sur la voie et arrive à Calvi par le bord de mer. 

Vu du train en direction de Calvi

J’arrive à l’hôtel et je mange assez rapidement pour essayer de dormir le plus possible avant le départ. Je rencontre un couple de corses qui ont l’air on ne peux plus heureux, ainsi qu’un groupe de randonneurs qui prévoit également de faire 3 étapes le lendemain. Ils partent à 3h du matin ! Je me dit que je devrais peut être partir aussi tôt qu’eux mais je me tiens à mon plan de partir à 6h. En préparant mon sac avant de m'endormir, je me rend compte que j'ai laissé ma batterie externe dans mon autre sac que j'ai laissé à Bastia, je n'ai donc rien pour charger mon téléphone. Le gérant de l'hotel me prête un chargeur pour la nuit et je vais devoir le laisser en mode avion pour le reste de l'aventure.

Jour 1

Il est 5h, le réveil sonne mais je ne l’entends pas. 5h20, je me réveille, déjà excité de commencer cette aventure. Je sens toute l’énergie dans mes jambes et je pars sur un très bon rythme. Il fait beau, quelques nuages mais le temps est parfait ce matin la. À peine une heure de marche et je sue déjà à grosse goutes en commençant une grosse montée.

Les sensations sont bonnes, j’avance bien et je double tout le monde, je me dit que je vais peut être un peu trop vite mais je ne ralentis pas, ce temps gagné sera sûrement précieux pour la suite. 

9h, arrivée au premier refuge, ce qui signifie fin de la première étape. Je rattrape le groupe croisé la veille à l'hotel, qui sont eux partis à 3h. Je suis dans les temps, j’en profite pour faire le plein d’eau, avaler une pâte de fruit, et je suis reparti pour entamer la deuxième étape.

Le chemin est plutôt bien balisé jusqu’à présent, je n’ai pas besoin de regarder la carte.

💡
Petite astuce mentale : je pense que ce n’est pas utile de regarder le nombre de km parcourus et restant toute les 5 minutes, cela attaque le moral plus qu’autre chose. L’important est de se concentrer sur chaque pas, garder le rythme, uniquement se concentrer sur l'objectif final de la journée et surtout garder le sourire !

12h15 - Arrivée au deuxième refuge. Le rythme et les sensations sont toujours très bonnes. Je suis même surpris, personne ne m’a encore dépassé et j’ai dépassé un groupe de deux trailers qui font également le GR en 5 jours.

En attendant mon omelette au deuxième refuge, la pluie se met à tomber. Après le repas et une petite sieste de 20 min, je décide de repartir pour la 3eme et dernière étape de la journée. Mais le temps est très nuageux et les gardiens de refuges nous annoncent un orage imminent, la zone est en alerte orange.

Je suis sceptique, je ne sens pas l’orage arriver, il n’y a ni vent ni lourdeur dans l’air. Alors que j’hésite quand même à repartir je croise les deux trailers rencontrés plus tôt. Ils me disent qu’ils mangent et qu’ils repartent malgré la météo. Ils me proposent de me joindre à eux. 20 min plus tard et nous voilà parti pour 600m d’ascension sur des roches humides. Il y a des chaînes sur le chemin dans les endroits les plus difficiles. Pas le droit à l’erreur dans cette partie, tout le monde est très concentré.

1h plus tard, je décide de continuer seul car nous n'avons pas le même rythme et il fait assez froid. N’ayant pas aperçu Romain et Nico une fois arrivé au sommet, je commence la descente. Je les retrouverai à l’hôtel.

17h15 - Arrivé à Asco après une descente bien technique une fois encore, comme l’entièreté du parcours aujourd’hui. J’arrive en même temps que 2 autres trailers belges et nous faisons connaissance. Ils le font aussi en 5 jours. Ils sont très sympa et nous dînons ensemble, après avoir savouré la douche chaude qui vaut largement le prix de la chambre. Nico et Romain sont bien arrivé eux aussi. 22h et c’est déjà l’heure du coucher pour être en forme pour la journée de demain, la plus difficile avec 40km et 2700m de d+.

Jour 2

Départ à 6h, on continue sur le même rythme. Les deux belges, Romain et Nico sont partis plus tôt. Je garde un très bon rythme et je commence par la monté la plus longue et la plus difficile du GR. La monté de la pointe des Éboulis, près du mont Cinto. 1200m de d+ bien raide sur un parcours assez glissant. Arrivé en haut je reprends mon souffle avant d’entamer la descente qui a l’air magnifique. Une grande vue dégagée, un chemin qui serpente avec des petits gravillons pour déraper et quelques grosses pierres pour se rattraper. Je pars en courant et me laisse aller dans cette descente. Je fini en bas très rapidement, je n’ai pas chronométré mais je sais que j’ai été très vite car mes cuisses sont en feu.

Arrivée à la pointe des Éboulis

Je retrouve et dépasse mes amis belges ainsi que Romain et Nico plus tard en fin de matinée après la bergerie de Ballone. Ils sont surpris de me voir cavaler comme ça, et moi aussi. N’y vais-je pas un peu trop fort pour les impressionner ? Pourtant je me sens bien et dans mon rythme, sans forcer.

Vu de la descente près du Mont Cinto

Après avoir avalé un sandwich vers 13h je me lance dans la 3eme étape vers la bergerie de Vaccaghja, un peu avant le refuge officiel de Manganu qui est complet. La pluie se met à tomber des le début de l’étape. Je sors mon k-wai à 5€ en espérant qu’il fasse l’affaire. Mais au bout d’une heure de pluie tenace, je suis trempé de la tête aux pieds. Je commence à avoir froid. Je vois que l’on peux couper le GR par un autre sentier sur la carte. Je commence donc à couper mais je ne retrouve pas le sentier. Je suis au milieu des vaches, je ne vois plus le sentier du GR non plus. Je continue ma route pour couper quand même. Ce fut sans doute une erreur de m'entêter à vouloir couper car je me retrouve dans une petite pente pleine de végétations qui me fait perdre du temps. Je retrouve enfin le GR après environ 1h en hors piste. J’ai froid et il ne s’arrête pas de pleuvoir. J’ai vraiment hâte d’apercevoir la bergerie.

Je vois alors des tentes grises au loin ! Ça y est, enfin la bergerie est la ! Je m’approche doucement et je me rends compte que ce ne sont pas des tentes, mais des rochers triangulaires. Le mental en prends un coup. Suis-je complètement à plat ou en ai-je juste hâte d’arriver pour halluciner à ce point ? Je ne sais pas. Mais cela se reproduit encore 2 fois.

18h passé et j’arrive enfin à la bergerie, trempé. Il reste des tentes, ouf ! 

Je peux alors prendre ma douche et me changer avec les dernière affaires sèches qu’il me reste. Le repas est servie à 20h pour tout le monde. Je sympathise avec 3 gars qui en ont chier aussi et qui font le GR en 4 jours mais plutôt 5 finalement à cause de la pluie. 3 mecs de l’armée de l’air, des gonfleurs d'hélices comme ils disent ! Ils me proposent de partir avec eux le lendemain matin à 4h30.

J’accepte toujours de partir avec les gens avec qui je sympathise, c’est toujours très enrichissant et le chemin est moins long, cependant cela me fait sacrifier un peu de sommeil.

Jour 3

4h30, on se retrouve avec Loïc, John et Jason, frontale au front, prêt à partir pour Vizzavone. Ces gars m’impressionnent. John me raconte qu’il vient de courir 2h45 sur son premier marathon il y a 3 semaines. C’est du très très solide. Loïc est un gros coureur de 10km et Jason est cycliste de haut niveau. Je leur explique que je fais du ping pong, ils se sont retenus de rigoler ils sont sympa.

Après une montée un peu longue à la pointe des septs lacs à 2200m, John et moi nous retrouvons devant. Nous décidons de continuer car Loic et Jason ont des douleurs qui les empêche d’être aussi rapide.

John et moi

John et moi continuons notre chemin jusqu’à midi au bivouac de l’onda. J’ai eu ma première panne d’énergie dans la dernière montée. J’ai accusé le léger manque de sommeil et le manque de petit déjeuner copieux que j’ai eu les 2 premiers jours. John et moi discutons pas mal pendant le chemin. Il est contrôleur aérien dans l’armée de l’air. Marathonien et champion de badminton, je comprends très vite que c’est un cran au dessus niveau sportif et que je vais avoir du mal à le suivre. Nous discutons aussi de la vie et d’autres choses que le sport ou le gr. Nous partageons beaucoup de choses. 

À la pause midi, John croise une irlandaise, Helen, qui nous propose la moitié de sa pizza que nous nous empressons d’avaler. Helen, encore une extraterrestre qui elle a prévu de faire le GR en 5 jours aller, PUIS de faire le retour sud-nord en 5 jours également. Sans jours de repos. John est tout de suite tombé sous le charme et est reparti avec elle.

En vérité il est parti car il m’a fallu 2h, un steak-frites et une pizza pour me remettre de la panne du matin.

Pause steak-frites pharmarcie

Je repars donc pour la dernière partie de la journée. Je vois que le ciel est sombre en direction du sommet. Je sais que je vais me prendre le déluge. 1h plus tard, ça n’y manque pas et je me retrouve sur les crêtes avec un léger orage qui passe très près de moi. Les grondement proches m’ont donné un coup de fouet pour accélérer et vite redescendre.

La descente est longue et technique, 7km, il continue de pleuvoir.

Je croise des gens qui montent, je les prévient de ce qui les attends même si l’orage semble être passé.

En fin de descente je me fait rattraper par un trailer en veste rouge. Il me propose de finir ensemble. J’accepte bien qu’il me semble plus rapide. Louis, 20 ans, fait également le GR en solo en 5 jours. Il faut déjà avoir une sacré force pour se lancer dans ce genre de défi à cet âge là. Je vois dans sa foulée qu’il est très solide physiquement. En discutant avec lui je vois qu’il est également très mature pour son âge et solide mentalement. Nous finissons la journée ensemble. Il grimpe bien et je descends bien donc cela marche plutôt bien.

Nous arrivons à Vizzavone ou l’hôtel m’attends. Louis rejoint son père qui l’attends en van. Il se fait ravitailler comme un vrai pro le petit !

L’hôtel fait extrêmement de bien après cette 3eme journée épuisante. Je peux sécher toutes mes affaires, prendre une douche chaude et bien manger. Je dors comme un loir et nous voilà reparti à 6h10 avec Louis.

Jour 4

Comme les autres jours, il fait bon de marcher le matin. L’air n’est ni trop froid ni trop chaud. Le temps est clair, il y a quelques nuages, mais le plus frappant, c’est la lune ! Elle est encore là, bien visible haut dans le ciel, à 11h du matin. Nous marchons bien et continuons de discuter de tout et de rien, de nos métiers, de nos copines, de nos voyages. Vient l’après midi et le temps s’assombrit. La pluie est fine mais ne dure pas. Le chemin est long cependant, nous arrivons au refuge d’Usciolu à 19h, soit 13h après être parti ce matin. Louis avait prévu de continuer plus loin jusqu’au col de Verde pour rejoindre son père, mais il est déjà tard, il se décide alors à rester dormir dans une tente avec moi pour que l’on reparte ensemble le lendemain. Coup de chance, il reste assez de tentes pour que nous aillons chacun la notre.

Louis se lève dans la douleur après le repas

Le repas fut simple et nous avions vu mieux dans d’autres refuges. Le gardien ne nous laisse pas manger le reste de pâte des autres randonneurs car il le donne aux chevaux. Allez comprendre…

Louis me propose de partir à 4h30, pour arriver vers 16h à Conca. Je lui explique que je préfère partir à 6h et de ne pas négliger le sommeil pour qu’on aille au bout, peut importe l’heure. Ok pour 6h.

Jour 5

La nuit fut mauvaise. Mes deux matelas sont percés donc je dors sur les cailloux. La tente est en pente et j’entends les voisins ronfler. Minuit, je ne dors pas. Trois heure du matin, je ne dors pas non plus, je somnole mais mon cerveau continue de penser à la journée qui nous attends. Ça ne sert à rien, il faut partir. Je réveil Louis et nous partons à 3h30. Il ne dormais pas bien non plus donc il ne grogne pas trop.

Nous partons donc sur les crêtes de Punta Scaddatta. Louis reste derrière moi car il n’a pas de lampe frontale. Trouver le balisage de nuit avec une seule frontale n’est pas aisé et nous nous trompons à plusieurs reprise. Après environ 2h de marche nous avons le droit à un magnifique lever de soleil, ce qui nous fait du bien au moral. Plus tard dans la matinée, nous retrouvons Loic et Jason, les deux militaires que j’avais laissé la veille. Nous continuons le chemin ensemble. 

Lever de soleil sur les crêtes de Punta Scaddatta

Je sens qu'aujourd'hui les jambes n’y sont pas. Ou plutôt la tête. Je n’arrive pas à suivre le rythme du groupe et je n’ai qu’une seule envie, dormir. Vers midi le père de Louis nous rejoint à une bergerie et nous offre gracieusement le ravitaillement. Il me propose même de faire une sieste dans le van, ce que j’accepte volontiers. 

2h plus tard, je me réveille. Louis, Loic et Jason sont déjà repartis. Je me sens mieux que ce matin mais je sais que je n’ai pas l’énergie des premiers jours. Je repars donc seul en direction d’Asinau. Il fait chaud aujourd’hui, le soleil cogne fort et l’envie pesante de dormir est toujours là, encore plus forte que ce matin. Mes jambes sont prêtes et en bonne état mais mon cerveau ne leur donne plus l’ordre d’avancer. Soudain j’entends “heyyyy Arno!! Ça va?!”. Je ne sais pas d’où ça vient, je continue de marcher au rythme d’un grabataire sur béquilles. Dempsey, un des deux belges rencontré plus tôt, m’interpelle à nouveau pour me demander si ça va. Je répond que oui ça va mieux avec un sourire jaune. Je ne peux m’arrêter avec eux au risque de m’écrouler. 

J’entame alors la longue montée avant Asinau. Il y a peu de passage. Je marche 30 min, puis je m’arrête 30 min sur le côté pour dormir. Et ainsi de suite pendant 2h. Lorsque passe devant moi un groupe de 4. Je leur demande si je peux me mettre dans leur roue pour arriver jusqu’au refuge car je suis épuisé. Ils acceptent et me donne de l’eau car j’étais à sec. Ça fait du bien. J’apprends qu’ils sont Bretons ! 4 Lorientais. Je pense que cela m’a énormément réconforté car je retrouve alors des jambes pour la fin de la montée, je les dépasse et leur dit à bientôt au refuge. 

J’arrive au refuge 1h30 plus tard après une longue descente. Je réserve une tente et m’allonge 3h avant le repas du soir servis à 19h. Je me réveil tant bien que mal pour aller chercher mon repas. Il y a la queue alors je décide d’appeler ma famille pour leur expliquer que ça sera impossible d’arriver à Conca ce soir. Je dois dormir. Avec mon état d’épuisement, je ne sais pas encore si je pourrais repartir le lendemain. Le doute s’installe et pour la première fois je pense à abandonner. Sans trop d’appétit, je mange la moitié du plateau repas et emporte le reste dans ma tente. Je m’endors vers 20h et je ne met pas de réveil.

Jour 6

7h, les 11h de sommeil ininterrompu et les 3h de sieste de la vielle font le plus grand bien.

Il reste 27km jusque Conca, soit 2 étapes.

Je mange la fin de mon repas de la vieille et je me rend à la cuisine du refuge pour prendre le petit déjeuner que j’avais réservé. Le gardien m’assoit à une table avec un morceau de pain, un peu de beurre et de confiture, et c’est tout. Je demande si je peux avoir un jus d’orange, le gardien me dit que c’est en supplément au 10€ du petit déjeuner. La location de la tente à 38€ pour une personne, le petit plateau repas à 28€, la c’en est trop. Je fais savoir que ce n’est pas correct au gardien. Le bougre le prend très mal, il me vire carrément de la terrasse et me jète un “Casse toi” après m’avoir remboursé. Très content d’être remboursé au final.

💡
Certains refuges sont vraiment limites et pensent plus à voler les randonneurs plutôt qu’à fournir un service de qualité. Bref, il est temps de prendre la route.

Je marche bien, sur mon rythme des premiers jours et je prends la variante des aiguilles de Bavella, qui offre une vue magnifique.

Aiguilles de Bavella

J’arrive ensuite au col de Bavella vers midi où je peux avaler un sandwich à la coppa et au fromage corse. Il reste une seule étape et 17km avant la fin !

Je reprends la route et quelque temps après lors d’une petite pause, je re-croise des trailers venant de Perpignan qui terminent également le GR en 6 jours aujourd’hui. Nous allons à peu près au même rythme et décidons de terminer ensemble. C’est étonnant car Perpignan, c’est exactement là que je me rend après le GR !.

La fin est longue, je boite car je ne veux pas marcher sur l’ampoule qui me gêne. On ne voit pas non plus Conca pointer le bout de son nez.

Paysage sur la dernière étape vers Conca

Mais vers 17h la fin est proche, le sentier se termine et nous arrivons dans un petit village tout proche de Conca. 1 kilomètre plus bas se trouve l’arrivée que je rejoins en courant.

Quelle journée encore ! 

L’arrivée est très sympa, les gens jettent leur chaussures à la poubelle et prennent des photos devant le panneau d’arrivé avant d’aller au bar. Nous buvons un coup avant de prendre la navette pour Porto-Vechio une heure plus tard avec Éric et JB.

J’ai réussi à trouver un hôtel et je retrouve les amis militaires le soir pour dîner. Nous recroisons également Nico et Romain dans les rues de Porto-Vechio ! Le lendemain matin au petit déjeuner à l’hôtel, hasard ou pas, je trouve Dempsey et Sylvain, mes amis belges.

Sylvain, moi et Dempsey, les amis Belges

C’est incroyable d’avoir pu retrouver tout le monde sur la fin et debriefer. Tout le monde boite et a clairement souffert, mais nous garderons tous un souvenir indélébile de cette aventure.

Pour conclure, je pense que réussir son GR réside dans le fait d’être clair sur ses objectifs et ses capacités. Nous l’avons fait en mode “performance sportive”, ce qui laisse peu de temps pour les pauses, les baignades ou les photos. J’ai vraiment envie de le refaire, plus lentement et avec une meilleur météo pour vraiment prendre le temps.

Ce fut dans tout les cas une aventure pleine de rencontres, tant avec les locaux, les trailers ou les randonneurs.

À bientôt pour de nouvelles aventures !